Imprint (Empreinte)
Year: 2021
Duration: 6min
Format: Video loop, stereo
In Imprint, our gaze discovers what we will never see with the naked eye: the interior of a bone inflicted with cancer. Immersed in a mysterious black and white landscape, generated from high-precision scans carried out by a Bordeaux paleontology laboratory, Imprint questions the power of pathology to challenge our self-perception; as well as the preservative power of the digital image, which is used to digitize what inevitably deteriorates when the image itself is not guaranteed to survive time - underscoring the shared fragility of organic and digital material.
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Year: 2021
Duration: 6min
Format: Video loop, stereo
In Imprint, our gaze discovers what we will never see with the naked eye: the interior of a bone inflicted with cancer. Immersed in a mysterious black and white landscape, generated from high-precision scans carried out by a Bordeaux paleontology laboratory, Imprint questions the power of pathology to challenge our self-perception; as well as the preservative power of the digital image, which is used to digitize what inevitably deteriorates when the image itself is not guaranteed to survive time - underscoring the shared fragility of organic and digital material.
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Text for Idéale art brut installation at LaM Musée:
À l’aide de scans de très haute précision, réalisé par un laboratoire de paléontologie bordelais, Kendra McLaughlin nous propose d’entrer dans un os atteint par le cancer. Bien que l’image résulte de la pure réalité, sans connaitre le sujet représenté, nous serions incapables de le désigner comme tel. Plongé dans un paysage mystérieux en noir et blanc, notre regard découvre ce que nous ne verrons jamais à l’œil nu.
Kendra McLaughlin s’interroge sur le pouvoir de la pathologie à remettre en question notre perception de soi ; ainsi que la pouvoir de préservation de l’image digitale, qui est mise à outil pour numériser ce qui se détériore inéluctablement alors que l’image elle-même n’est pas garantie de survivre au temps. Elle souligne la fragilité partagée de la matière organique et digitale.
À l’aide de scans de très haute précision, réalisé par un laboratoire de paléontologie bordelais, Kendra McLaughlin nous propose d’entrer dans un os atteint par le cancer. Bien que l’image résulte de la pure réalité, sans connaitre le sujet représenté, nous serions incapables de le désigner comme tel. Plongé dans un paysage mystérieux en noir et blanc, notre regard découvre ce que nous ne verrons jamais à l’œil nu.
Kendra McLaughlin s’interroge sur le pouvoir de la pathologie à remettre en question notre perception de soi ; ainsi que la pouvoir de préservation de l’image digitale, qui est mise à outil pour numériser ce qui se détériore inéluctablement alors que l’image elle-même n’est pas garantie de survivre au temps. Elle souligne la fragilité partagée de la matière organique et digitale.
- Marie-Amélie Senot



